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Q5 : Pourquoi virtualiser est GREEN ?

 

Quelques chiffres

  • L’industrie informatique serait responsable de 2 % des émissions mondiales de CO2, soit autant que le transport aérien, pourtant premier au banc des accusés (Source Gartner)
  • Un serveur qui dort est un serveur qui consomme 30 % du pic de consommation électrique (source VMware)
  • 36,4% de l’énergie est utilisée pour les processeurs et la mémoire, et les 63,4 % restant sont consommés par les équipements de climatisation (Source Intel)
  • 5 milliards de kWh. C’est ce que la virtualisation a permis d’économiser en énergie électrique. L’impact est tel que certains fournisseurs d’énergie américains proposent des remises aux entreprises qui passent à la virtualisation, à hauteur de 0,08 dollars par kW économisé (source VMware).

 

Le constat

  • Les Datacenters deviennent encombrés de manière exponentielle
  • Le risque de manquer d’espace est réel
  • Le refroidissement des datacenters est déterminé par le tryptique power/cooling/space
  • L’énergie représente une partie croissante des budgets, difficile à ignorer
  • La distinction entre IT et “facilities” se réduit
  • L’impact environnemental, la sensibilité des institutions et les initiatives d’entreprises se multiplient
  • Mauvaises prévisions + flexibilité limitée = capacité excédentaire
  • Un Datacenter typique: 3 années de surcapacité serveur
  • Les serveurs consomment environ 50% de puissance lorsqu’ils ne font rien
  • Les DataCenters sont fréquemment dépassés et largement inefficaces
  • Le refroidissement des serveurs coûte fréquemment 2x la puissance requise pour les faire tourner

 

Alimenter et refroidir un serveur coûte autant que de l’acquérir. Pire, un centre informatique sur deux, en 2008, ne procurerait pas assez de puissance énergétique et de refroidissement pour répondre aux besoins d’un équipement à haute densité (Source IDC).

De nombreuses salles machines ont atteint leurs limites de capacité électrique et de refroidissement. La densité des plate-formes a doublé, passant de 7 à 14 serveurs par rack. Pour le DSI, la facture d’exploitation doit impérativement baisser. L’entreprise doit faire face à de nombreux challenges :

 

  • Limitation d’espace physique,
  • Baisse de consommation électrique,
  • Réduction des coûts,
  • Contraintes réglementaires liées au développement durable et au respect de l’environnement…

 

Les solutions

 

L’objectif semble difficile à atteindre et pourtant, de nombreux leviers technologiques existent :

 

  • Limiter le gaspillage. La plupart des serveurs ne sont utilisés qu’entre 5 à 15 % de leur capacité totale. De nouvelles technologies autour du serveur, des baies de stockage et de la climatisation viennent donc au secours de ces dépenses inutiles. Les experts sont formels : plus on utilise un serveur en puissance, plus le ratio électricité /énergie est meilleur. Le rendement/taux d’utilisation du serveur physique atteint 70 % au lieu des 5-15% cités précédemment.

 

  • Virtualiser son infrastructure doit devenir un des projets prioritaires de l’entreprise. Mais la mise en œuvre de quelques points simples, selon une méthode intelligente, est préconisée par tous les experts. Pour accompagner cette mission de taille, le consortium Green Grid a mis au point le PUE (Power Usage Effectiveness), un indicateur utile qui mesure l’efficacité énergétique d’un datacenter. Il s’agit du ratio d’énergie consommée par le datacenter par l’énergie consommée par les équipements informatiques. La plupart des datacenters aujourd’hui ont un PUE supérieur à 3, et l’objectif est d’atteindre 1,6 voire 1 (100% d’efficacité). La virtualisation a connu une progression fulgurante ces dernières années et joue un rôle crucial dans les projets de consolidation. Elle permet de mieux exploiter l’informatique, en consolidant les ressources. Très connue dans le domaine des serveurs, elle intervient aussi sur le réseau, sur le poste de travail et sur le stockage :

 

    • Les serveurs. Au lieu de fixer une application par serveur, la virtualisation exécute dix serveurs virtuels sur une même machine physique, parfois plus. VMware note 25% de réduction de coûts d’électricité et de refroidissement pour l’un de ses clients qui a supprimé 31 serveurs.
    • Le stockage. La virtualisation du stockage connaît un fort regain d’intérêt ces derniers mois. Elle organise les ressources de stockage sous la forme d’une capacité unique, comme un disque de grande taille, qu’exploitent les applications. Il en résulte une meilleure gestion des données et une répartition fine des besoins en stockage, réduisant ainsi le nombre de disques nécessaires.
    • Le réseau. A l’intérieur même du réseau, la virtualisation peut aider à réduire le nombre d’équipements associés aux serveurs - les coupe-feux et load balancers notamment (jusqu’à 2 Kilowatt de puissance gagnés lorsque ces équipements sont redondants).
    • Les Postes de travail. Il est possible de réduire le coût total que représente la gestion des applications et des postes de travail et renforcer la sécurité des données en mettant des postes de travail et des applications Windows à la disposition des utilisateurs à partir du datacenter. Vous pouvez également remplacer les PC traditionnels par des machines virtuelles et gérer individuellement vos systèmes d’exploitation, vos applications, votre matériel et les utilisateurs depuis un point central

 

  • Grâce à la virtualisation, les entreprises qui adoptent la virtualisation réduisent leurs coûts et leur consommation d’énergie de près de 80 à 90 %. Aujourd’hui, la plupart des serveurs et des postes de travail ne sont utilisés qu’entre 8 et 15 % lorsqu'ils sont allumés. Pourtant, la plupart des équipements x86 consomment entre 60 et 90 % de l’alimentation d’une charge normale, même lorsqu’ils sont inactifs. La virtualisation VMware offre des fonctions avancées de gestion de la mémoire et des ressources. Celles-ci permettent des taux de consolidation de 15:1 ou plus, ce qui augmente l’utilisation du matériel de près de 85 %. Une fois qu'un serveur est virtualisé, une nouvelle fonction de VMware Distributed Resource Scheduler (DRS) intitulée Distributed Power Management (fonction de gestion de l’alimentation, DPM), contrôle l’utilisation sur l’ensemble du datacenter et met hors tension, de façon intelligente, les serveurs inutiles sans affecter les applications ni les utilisateurs.

 

Ainsi, le Datacenter Virtualisé apporte les bénéfices suivants 

 

  • Mêmes applications, OS, matériel…
  • Nouvelles règles économiques
  • Déploiement et reconfiguration rapides
  • Pools de ressources partagées
  • Optimisation et redimensionnement permanent
  • Empreinte énergétique réduite
  • Disponibilité à coût réduit avec moins de complexité
  • Meilleure gestion du risque
  • Workflows IT automatisés

 

Aujourd’hui, et parallèlement aux efforts consentis par les constructeurs, d’autres solutions de virtualisation permettent d’optimiser d’avantage et de mieux gérer son infrastructure virtuelle et par conséquent de la rendre moins consommatrice d’énergie et donc moins couteuse. Les solutions d’hébergement de machines virtuelles, d’allocation de ressources/puissance à la demande, de PRA hébergé etc. sont parmi quelques unes des solutions proposées pour réduire les coûts et améliorer l’IT.

 

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